De belles rencontres tout au long du chemin…

C’est toujours une grande émotion quand je croise ces regards,

des fois furtifs, et d’autres fois un peu plus soutenus, comme une interrogation.

Pourquoi le Renard qui trottinait dans la prairie, s’assoie soudainement,

et prend le temps de m’observer…

Peut-être une évaluation du risque,…je ne bouge plus, on ne me voit plus…l’instinct…

Et tant mieux pour l’observateur que je suis, je me régale.

Une image de loin, c’est la beauté d’un animal sauvage dans son milieu,

tandis qu’une image de près, je suis plus dans le partage d’une sorte d’intimité,

l’animal se croit seul et protégé, absorbé par le moment qu’il vit.

Et je suis là, caché à coté du Pic vert, en totale communion avec ce qu’il est,

j’entends tout…ses petits cris, les brindilles qui se cassent, les feuilles mortes qu’il retourne…

 

Autant le Renard est curieux, que le Lièvre est plus prudent.

Il a déguerpi sans se poser plus de questions…

Il vaut mieux pour lui…

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Un bien drôle de Lézard, que je n’avais jamais vu auparavant.

Et c’est avec Steph que j’ai eu au téléphone, que nous avons découvert qui il était…

Nous avons fini par découvrir que c’était simplement le très commun  « Lézard des murailles »

 nous en avons tous vu mais pas forcément sous cet apparat…il est en nuptial,

hé oui, c’est la période des amours…

Magnifique rencontre…

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Le magnifique Pic vert….

Autrefois, on l’appelait « Pic de la pluie », parce qu’il avait la réputation d’amener la pluie…

C’est un oiseau solitaire, qui se nourrit principalement au sol,

essentiellement de Fourmis qu’il peut ingurgiter par « millions »….

C’est assez impressionnant…

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L’Échasse blanche…

Un très bel oiseau , migrateur, qui se reconnait facilement avec son long bec fin et droit

et à ses longues pattes frêles et rouges.

 

Les deux adultes étaient très vigilants et relativement énervés.

En effet, ils avaient trois ou quatre petits qui faisaient l’objet d’une surveillance sans faille.

Deux Tadornes de Belon avaient le malheur de se nourrir un peu trop près de leur progéniture

et ils n’avaient de cesse que d’essayer de les éloigner

en leur donnant des coups de bec et des gros coups de pattes.

Voila en quelques images le récit de cette histoire de famille…

Et les Tadornes de Belon ont fini par se disputer….

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Une autre histoire de famille, avec une laie et ses marcassins.

C’est un peu à cause de moi, je suis arrivé comme une grosse boule dans un jeu de quilles.

Et j’ai fichu une belle pagaille…la femelle est partie en grognant pour plonger dans le lac,

tandis que les jeunes se sont précipités sur le chemin, sans oser se jeter à l’eau de suite.

Je les ai entendu plonger un peu plus loin, sans pouvoir les voir.

Un long moment après, j’ai pu observer la laie qui contournait le problème, c’est à dire « moi »,

pour rejoindre sa progéniture tapie dans les grandes herbes….

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Je suis très famille ces temps-ci…peut-être un trop plein de solitude ?…non, pas possible…

Elles sont superbes ces boules de duvet qui dégustent les grandes herbes

que l’adulte leur prépare avec délicatesse…

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La Sterne pierregarin…appelée aussi l’Hirondelle de mer…

En vieux Français, pierregarin fait référence aux « sols pierreux » où il aime pondre,

et se « garer », parce qu’il aime stationner sur ces mêmes pierres…

C’est un bel oiseau migrateur que j’ai pu observer sur les bords de l’Allier…

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Une autre très belle famille, pas très sauvage… la lumière est belle,

et il se dégage dans cette harde de Daims beaucoup de calme et de sérénité…

Ce n’est que du bonheur…

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