Pour toutes les fois où je me suis assoupi en écoutant le bruit de tes vagues sur la plage,
pour tous ces fabuleux rêves, ces incroyables paysages,
ces couchers de soleil éblouissants et ces coups de vent tempétueux,
pour tous les secrets et mystères qu’ils mont racontés,
et qui ont rendu ma solitude…moins solitude…
Pour tes coquillages, tes galets, tes rochers
et ton sable qui a gardé un temps la trace de mes souliers,
pour ta lumière et ta couleur émeraude,
pour tous les poissons et crustacés offerts…
Chapeau bas…la Mer…
Tu m’as nourri de ta chair et de ton chant,
de l’inattendu, du féérique et du majestueux vol du Fou de Bassan,
du Cormoran et du Goéland,
des pirouettes du Dauphin insouciant
et de la douce somnolence du Phoque, sous un soleil réconfortant…
Pour tout cela je te remercie…
Mère nourricière…
C’est avec les yeux légèrement embrumés, je l’avoue,
que Bohémian et moi faisons un petit demi-tour,
avec dans l’idée, pourquoi pas, de revenir peut-être un jour,
pour te revoir, te toucher et rêver …
toujours et toujours…