Quand le moteur s’est arrêté contre la petite maison dans la foret,
j’ai été accueilli par le chant du Coucou solitaire…
Mes premiers pas ont foulé l’herbe haute, parsemée de Saxifrages et de Primevères…
J’aurais voulu les compter que je n’y serais pas arrivé…
J’ai trouvé la cachette où la clé attendait depuis l’année d’avant,
et réveillé le compteur qui se veut plus vert que le Charme du printemps,
puis j’ai actionné plusieurs fois la petite manette du surpresseur,
c’était la première fois pour moi, et j’ai eu très peur
que l’eau ne se décide enfin à remonter du fin fond de la terre,
un peu trouble, un peu réfractaire..
J’ai fauché contre la vieille treille et sa vigne, non loin de la mare,
presque sous les charmes, pour installer Bohémian, son wigwam et moi …
Puis j’ai relié l’ensemble à la modernité verte,
en écoutant le Coucou, la Huppe fasciée, et les grenouilles dans les lentilles vertes…
Ici…tout est vert…
Cà y est, je suis installé à la Faya,
confiné pour un temps décidé à l’avance,
il fait doux, tout est calme et ambiance,
ils peuvent instaurer toutes les lois qu’ils veulent,
sur les chemins je me promènerai tout seul,
loin de tout ce bazar, loin de tout ce fracas…
Merci Robert…
Tous les matins, j’allais faire des images autour d’un beau massif d’Iris…
J’ai essayé de trouver des lumières et des cadrages différents….
Ce sont des œufs de Punaise verte…ils sont minuscules…
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