La Vallée d’Aoste,
une vallée de châteaux et de petits villages du bout du monde,
entourée d’une quarantaine de sommets dépassant tous les 4000 m.
C’est tout simplement magnifique…
Longtemps isolée et tranquille, Aoste est aujourd’hui accessible de partout,
le tunnel du Mont-Blanc, avec Chamonix à l’autre bout,
le col du Grand-Saint-Bernard depuis la Suisse, et du Petit-Saint-Bernard depuis la France…
On peut y pratiquer tous les sports possibles et inimaginables,
et si tu as un peu de « sous » dans la poche, tu peux t’en « mettre plein la lampe »…
Ici on parle le Français et l’Italien, et des fois les deux en même temps,
une sorte de « patois Valdôtain », un peu différant selon les villages.
D’ailleurs, pour être instituteur ou gendarme,
il faut savoir parler les deux couramment…ou presque…
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Aosta…
Idéalement placée au centre de la vallée, sur la route des Gaules,
la petite ville d’Aoste était surnommée « la Rome des Alpes »…
Et pour mériter ce surnom honorifique, il a fallu construire monumental.
Et quand je suis arrivé en ville, pour une fois que je m’y aventure,
quasiment tous les monuments étaient en travaux, cachés derrière des échafaudages bâchés.
L’arc d’Auguste, le Teatro romano, l’Anfiteatro… et tutti quanti…
Pas de chance…
« Caius Julius Caesar Octavianus Augustus »,
Empereur romain, fils adoptif du grand Jules, il a sa statue un peu partout en ville,
et au milieu, le roi chasseur, en mémoire du premier roi d’Italie, « Vittorio Emanuele II »…
« La Cattedrale »…. piazza Giovanni,
dédiée à Notre-Dame de l’Assomption… XI -ème siècle.
Une magnifique façade toute en couleur, de style Renaissance.
Tu ne verras pas l’intérieur, les images ne sont pas nettes, trop sombre,
et l’ensemble est aussi un peu triste, presque décevant pour une cathédrale.
Au sous-sol une crypte soutenue par des colonnes d’origine romaine.
Puis, toute dorée, la Châsse de Saint-Grat, qui abrite les reliques du St patron d’Aoste,
qui tous les 7 septembre, est portée en cortège dans la vieille ville…
Il reste quelques vieilles bâtisses d’époque,
le centre ville est piéton, c’est agréable, de toute façon, c’est tellement étroit par endroit
qu’il ne vaut pas mieux s’y aventurer en véhicule.
Les ruelles sont envahies par des restaus et des boutiques, avec beaucoup de monde,
pour déguster le fameux Jambon d’Aoste, les innombrables fromages,
et des liqueurs pour tous les gouts,
dont certaines sont aromatisées à la Vipère aspic, ou au Crapaud que je n’ai pas trouvé,
mais elles sont interdites à la vente et à la dégustation…
La circulation…quelle complication…quelle désolation…
L’incivilité des conducteurs…on pourrait en parler des heures !…
La velocita controlla ovunque… Pétard de pétard…
Il y a des bonhommes oranges partout dans les villages, presque tous les 100 m.
Le GPS pète un câble tellement il sonne tout le temps, c’est un stress permanent.
Je crois que c’est propre à la vallée d’Aoste.
Si tu trouves autant de cèpes que de radars, tu chopes une belle indigestion.
Puis avant de partir, j’ai voulu aller voir de plus près…
Et il se trouve que celui-là était vide…
Du coup…je ne sais plus ce qu’il faut en penser…
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Le Château de Saint-Pierre… juste à coté d’Aoste.
Du XII -ème siècle, c’est probablement le plus ancien de la vallée.
On dirait presque un château de fée,
mais il abrite aujourd’hui le musée national de Science naturelle…
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En remontant la vallée, on finit par apercevoir, quand il veut bien se montrer,
le mythique « Mont-Blanc »…
Mais je ne suis pas allé jusqu’au bout, je me suis arrêté à Morgex… que l’on prononce Morgé.
Si tu dis le X, personne ne sait de quoi tu parles.
C’est ici que l’on trouve les plus hautes vignes d’Europe, 1100 m,
et elles datent de l’Age du Bronze.
Parfaitement préservé, le plus petit vignoble d’Italie, dans un décor de figuiers et d’oliviers,
produit un vin de grande qualité, un vin de montagne connu mondialement…
Et avec tu te doutes bien, des prix époustouflants, aussi hauts que le Mont-Blanc…
On sent une influence romaine très forte quand on regarde ces vignes,
la culture sur pergola avec ses colonnes romaines, une vigne presque sauvage par endroits,
comme ces sortes de mégalithes qui servent de poteaux.
Le vignoble a su conserver son passé moyenâgeux,
c’est beau, pratique et très esthétique…
Je n’ai pas pu accéder aux vignes sur les hauteurs, elles avaient de vraies grandes colonnes,
au milieu des rochers et des dolmens, et des « cabordes », des cabanes en pierre sèche…
Pour certaines, les routes étaient fermées, d’autres il y avait une manifestation sportive,
et une autre fois il pleuvait comme vache qui pisse…
et c’était le jour du départ…
J’ai trouvé le raisin vraiment magnifique,
et ce vin d’altitude doit être bien gouleyant,
frais comme une eau de source,
sentant bon les fruits montagnards…
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Le Chateau d’Aymavilles… au milieu des vignes…
A la fois étonnant et un peu bizarre, il est construit sur une moraine glacière,
et servait de place forte pour le contrôle du passage sur les voies de la vallée.
Avec ses 4 tours, il est plus haut que large, c’est son coté surprenant,
et comme il a eu plusieurs propriétaires, il a finit transformé en manoir..
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Le Château d’Introd, d’origine médiévale…
Et le Château de Fénis… d’origine médiévale lui aussi…
A mon gout, c’est le plus beau de la vallée…
Ah.. quand même.. en voila un château comme on les aime…
De suite tu cherches les chevaux et les écuyers,
les drapeaux et les étendards,
la princesse prisonnière dans la tour carrée,
et les archers prêts à la bagarre…
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Le Ramoneur et le Chat…
Il était une fois un vieux ramoneur qui était un peu trop gros
pour entrer dans la cheminée…
Alors le chat, avec son air un peu coquin, lui tint à peu près ce langage…
Monsieur le Ramoneur, si vous…….
(..à toi d’écrire la suite..)
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