A la poursuite du Castor que je n’ai pas vu…
C’est le fantôme des endroits impénétrables et mystérieux.
C’est aussi un ingénieur et un bâtisseur de barrages compliqués,
et grâce à son ingéniosité et sa maitrise des travaux hydrauliques, ses constructions
inondent et transforment le paysage, facilitant ainsi son mode de vie
et l’accès à son alimentation.
En régulant le débit des rivières et en conservant des quantités importantes d’eau,
il diminue très efficacement les risques de sècheresse en amont de ses barrages,
et des inondations en aval de ceux-ci, lors des crues.
Une des raisons pour laquelle il a été réintroduit…
Son savoir-faire est phénoménal et avec une incroyable connaissance du milieu,
il va construire son barrage pile à l’endroit où il est sûr d’inonder le plus de terre possible,
et ainsi aménager son lieu de vie et son refuge… « la hutte »…
faite de branches et de terre, près de la berge.
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Le premier indice de présence du Castor…trouver les barrages…
Ensuite il a fallu trouver des empreintes et les passages pour sortir de l’eau,
des « coulées » qu’il utilise pour accéder dans les prairies et manger ce qu’il y trouve,
des fruits, de l’herbe, des feuilles et des jeunes pousses d’arbre.
Ici il a creusé un petit tunnel sous les grandes herbes,
et on voit bien son passage sur le sable.
Sur cette image, la coulée est bien visible, et surtout,
on peut voir que sa queue plate et lourde a aplati ses traces dans la boue.
Sa queue est couverte d’écailles…
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Après les empreintes, d’autres indices et pas des moindres…
la fabrication des copeaux, et la taille des crayons…
Ses incisives poussent tout le temps et sont très tranchantes,
il les aiguise en frottant celles du haut contre celles du bas, de très bons outils
qui vont lui permettre d’abattre de très gros arbres et ainsi se nourrir de l’écorce tendre.
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Par endroits, il y règne un petit air de Louisiane… « Les Bayous »…
Ces marécages ténébreux où les sombres légendes restent enfouies sous les lentilles d’eau…
Mais ici, point d’Alligator monstrueux et silencieux, prêt à bondir…
C’est le bord de la Loire, le pays du trop rare « Peuplier noir »,
des milliards de Moustiques, des Libellules de toutes les couleurs et de la Couleuvre à collier…
Et du « fantôme »….
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Le Château de la Roche… dans les gorges de la Loire…
Mais que vient faire ce château dans cette histoire de Castors ?….
Hé oui…c’est encore une histoire de barrage…
Ancré sur son piton rocheux depuis le XIIIème siècle, il est l’unique rescapé de ces gorges.
Il a défié le temps, les crues et la construction du barrage en 1982…
Il était fier ce joli petit château, quand en 1790, lors de la plus terrible des crues,
la Loire ne lui est arrivée qu’au niveau de la terrasse…
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La colère du ciel… un moment impressionnant et des images incroyables…
Je me suis dit : « Tonton…ce soir ca va être notre fête »…
Même pas !!… 15 petits grêlons, 3 ou 4 coups de tonnerre, un petit coup de vent…
et du coup…Apéro !!… Hé ho…trop content d’être encore vivants !!….
Et la veille..au même endroit…
Un moment magique.. féérique.. surnaturel.. suspendu…
De la grâce et de l’émotion…
Je devais être dans le village des plus beaux nuages de France…
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Je te jure que quand je me suis garé, j’étais tout seul…pépère…
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Puis j’ai pu améliorer mon ordinaire et agrémenter mes papates solitaires.
Une belle Carpe, des Tanches, des Gardons et des Poissons-chats.
et de la guinguette roulante et appétissante…
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